ÉCRITS DE PINA & ÊTRE ÂME & FEMME |Je m’aime. S’aimer soi-même.

Au fil des années, des expériences, des chapitres, et tant d'autres choses, souvent vécues de l'intérieur et gardées longtemps ou pour toujours à l'intérieur, très intimement, (je suis une spécialiste dans la construction de sarcophages), j'ai beaucoup, et de plus en plus, eu le doute : d'être aimée, pouvoir être aimée, vraiment, appréciée, valorisée, vraiment, considérée, vraiment, pleinement, dont avec aussi, un vrai soin, une vraie préoccupation, que les autres, les gens, j'ai vu, je vois, plus d'une fois : peuvent avoir et donner pour les autres, leurs autres “autres”, ou un autre, ou une autre, aussi, qui comptait ou qui compte plus, autrement, différemment, plus.
Toujours, et qui plus est donc : avec un vrai souci semble-t-il, qui, davantage résonne, pour et avec, cet autre, surtout, pour cet autre.
Un quelque chose, que vous pouvez ressentir, analyser, ne pas toujours comprendre, mais déterminer, comparer un peu et puis surtout, souvent, de plus en plus, … laisser. Parce que c'est mieux.

Aussi, vous savez, et je sais, qu'au fil des années, des expériences, des chapitres, et plus encore : j'ai souvent ressenti et je me suis souvent demandée et ai continué à me demander, comment il était possible que je puisse encore avoir, encore une fois, ce sentiment et cette impression.

Ce sentiment et cette impression que je peux être, souvent, semble-t-il : celle que vous quittez, d'une manière ou d'une autre, ou dont vous croyez qu'elle saura parfaitement gérer cela, le “cela” à gérer, pouvant varier. Gérer, tout cela, par elle-même.

Parce qu'elle est différente.
Elle a, à la fois ce quelque chose d'extrêmement fort mais et aussi : de vulnérable, tu ne le sais que trop bien au fond, vous ne le savez que trop bien au fond, oui. Mais elle est forte. Elle a ce quelque chose de fort. Et peut-être, que ce n'est pas si « bankable », d'être de ce genre de cocktail, en fait. Je ne sais pas. Aussi, alors quoi ? Quoi d'autre ?

Et bien, ce que je sais, c'est que : dans le même temps, à travers ces années et d'autres choses, chapitres, expériences (Grand-mère Pina), il y a un autre sentiment que j'ai ressenti, de plus en plus, en moi : m'aimer.

M'aimer profondément.

Je m’aime profondément.

M'aimer, parce que je connais, plus que quiconque, la fille, la femme et la personne que je suis, que j'ai été, que j'essaie d'être et de toujours être, pour moi, et pour, et avec les autres.

Hypersensible, souvent et diversement fragilisée, vulnérable, à cause de doutes, de peurs, de peines, de traumatismes passés, de dommages passés ou encore présents, de luttes permanentes diverses et vraies, traitant aussi de divers points de confiance en soi, mais… encore et toujours, un peu plus : si forte, si courageuse, si classe, si cool.

Je suppose que cela fait également partie de ma signature.

Une force d'un autre niveau.

Une force pas si facile à vivre, même quand on en est propriétaire, mais une force qui te fait tant, qui vous fait tant, et qui prend une place et un rôle, si fort et si nécessaire, notamment, et précisément, quand tu la sens justement, quand vous la sentez justement : particulièrement nécessaire.

Même si vous n'êtes pas sûre qu'elle sera ou bien qu’elle pourrait vous être tant que cela, de nouveau, nécessaire : quoi qu’il en soit, vous la sentez là, ici, prête, pour, avec et en vous.

Alors : comment pourrais-je vivre sans ce mélange de sensibilité, de vulnérabilité et de force ?

Comment pourrais-je encore être celle que je suis, sans ?

Celle que j'AIME et que j'AIMERai toujours, j'espère.

Pina

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