A PROPOS | Es-tu mariée ?
" Es-tu mariée ? » : c'est là, une question que l’on m'a posée encore récemment.
Une fois de plus …
L’histoire et le contexte autour de cette question
" Es-tu mariée ? ” : une question posée par un homme, un follower masculin, à ce moment-là, pourtant encore, un follower, très récent de mon compte Instagram (et depuis, qui n'est à nouveau plus un follower, si bien, que j'en ai même arrêté de compter, son nombre de follow/unfollow, ce qui pour moi, ne fait cependant et par ailleurs, qu'illustrer encore plus où se situe une grande partie du problème dans ces situations et bien que, point ou plus si surprise que cela, je n’en reste pas moins, déçue et fatiguée.
Avant cette question soudaine, nous venions d'avoir, la veille, une toute première discussion en DM, suite au fait qu'il avait réagi à l’une de mes stories, traitant à ce moment-là de James Bond. J'avais alors ensuite répondu à quelques questions à ce sujet : qui je voulais voir être le prochain acteur, après Daniel Craig, pour jouer James Bond, etc.
Puis a suivi une première, puis une deuxième, puis une troisième question, que j'avais déjà envie de considérer et identifier comme étant davantage à caractère plus personnel, et plus… intrusif.
Ce genre de questions, qu'il semble que les hommes, du moins certains hommes, semblent ne pas pouvoir, ne pas poser à une femme. Aussi, et même alors, comme semblant considérer de leur côté, la question (et surtout la réponse … à venir … ou non.) et la situation ainsi : « Est-ce que ça vaut encore la peine de lui parler ou de m'intéresser à ce qu'elle fait ou partage par ailleurs ? Car imaginons qu'elle soit, en couple, fiancée, voire mariée, alors cette femme perd de son intérêt.”
Un ou deux jours plus tard, comme je le craignais, mais en même temps, j'avais encore, aussi, d’autre part, sincèrement, l'espoir que mes instincts et mes peurs habituelles à propos de toutes ces considérations soient erronées ... J'ai reçu cette fameuse question, entre autres de ce domaine : « Es-tu mariée ? »
En DM, envoyé et reçu vers 1h du matin. Quand je l'ai vu, j'étais comme : pas très surprise, mais tellement déçue ! Une fois de plus. J'ai eu alors ensuite, un petit moment de réflexion en essayant de me contenir, puis j'ai décidé que je n'étais pas disposée à répondre, que je ne voulais pas donner de réponse pour l'instant, et que je devais me forcer à me sentir bien, en choisissant de ne pas répondre, et de reprendre le cours de ma journée et des mes journées suivantes.
Je ne me souviens pas exactement, combien de jours après : j'ai reçu un nouveau DM de ce follower masculin, soulignant qu'il s'était rendu compte, par lui-même, que sa question précédente était "bête" et qu'il en était désolé. En lisant cela, j'étais genre : "Bon, au moins, en ne donnant pas de réponse d'abord, et en laissant un peu de temps faire son travail, la personne, s'est rendue compte en effet, qu'il y avait probablement une raison."
Une volonté de sensibiliser …
Pourquoi faudrait-il qu'une femme se fasse nécessairement poser cette question et d'autres du même domaine ? Et pourquoi devrait-elle nécessairement y répondre ?
Ici, je vais partager avec vous, maintenant, la très longue réponse, que j'ai alors choisi de lui adresser.
Pas pour exposer des choses et éléments personnels (pas de noms, ou d’éléments de ce type).
Mais partager et exposer, pour continuer d’être et s’inscrire dans cette volonté et démarche quant à participer à la sensibilisation (surtout compte tenu du fait que je suis surtout suivie, pour ma part, par des hommes par exemple, sur Instagram) sur la façon dont cela peut être dur, pour une femme, et pour plus d'une, donc pour beaucoup de femmes en fait, de se faire poser ces questions, et/ou ensuite, selon : selon notamment notre réponse ou non, notre réponse affirmative ou non également (si une réponse donnée), être considérée ou non, en face. Ce n'est pas normal.
Ma réponse et mes pensées à propos de tout cela …
NB : L’échange original a eu lieu, en anglais. Pour les besoins de la traduction, en français, de cet article (que j’ai également écrit en anglais, ici), j’ai dû donc, entre autres, traduire, en français, moi-même, l’échange et l’écrit original. Aussi, pour l’ensemble des “you” et du souvenir que je garde de cette conversation et de ce follower, j’ai réfléchis et j’ai fais, le choix, pour la traduction, en version française, de me positionner, sur un “tu” plutôt qu’un “vous”. Voilà. En vous remerciant de votre attention et de votre compréhension.
“ Bonjour,
J'ai lu ton message ci-dessus, à propos d’avoir réalisé que ta dernière et précédente question à mon attention, n'était pas vraiment une question, surtout dirais-je, pour ma part, "nécessaire" à poser. Quoi qu'il en soit, vouloir demander ensuite, après quelques réflexions personnelles à ce sujet, des excuses.
Eh bien, je ne l'aurais pas fait (bien vouloir considérer et accepter tes excuses), si tu n'avais, justement, pas eu cette réflexion personnelle (mieux vaut tard que jamais) et reconsidération, par toi-même, et tout particulièrement, en tant qu'homme.
Et même choisir, de me répondre, à ce sujet.
La plupart choisiraient alors de ne pas le faire.
Comme si j'étais, ou si la femme, qui a choisi de ne pas répondre, était et est, la seule à blâmer. Non.
Je te remercie donc d'avoir reconsidéré ta question et quelques autres de ce genre que tu aurais pu me poser d'ailleurs, etc. Et d'avoir aussi souhaité me faire savoir que tu souhaiter présenter un remords.
Moi et les hommes, … une longue histoire.
Et certainement pas une histoire facile, pas une relation générale spontanément facile.
A tel point que mes premières réactions et pensées envers les hommes et un homme, se caractérisent presque toujours, soit 99,9% du temps, comme ce que je considère malheureusement comme nécessaire : de la méfiance, une analyse interne, une anticipation devant devancer leur propre éventuelle anticipation, etc.
Je peux répondre, et pourtant, à certaines questions précédentes, comme je l'ai fait, cela volontairement, car :
1/ Même si c'est difficile pour moi de le faire, j'essaie toujours de donner une chance aux comportements et principes propres d'un homme, avant peut-être d'avoir à intervenir.
2/ Mais… comme, je l'ai ressenti ou pressenti, à un moment, la fameuse « intuition féminine » je suppose lol, ou je dirais même, la fameuse « intuition féminine très fatiguée » : j'ai ressenti à un moment, peut-être à la question 2, et je savais que probablement…, toi, n’étant pas le premier, et probablement pas le dernier, non plus, malheureusement, je pense, (une partie du lourd fardeau d'être une femme, surtout de nos jours, et surtout certaines femmes d'un certain genre) que : tu en viendrais alors à cette question.
Et je sais déjà, qu'alors, selon quoi et comment, je t’aurais répondu ... tu m'aurais alors posé d'autres questions personnelles de ce genre, et ainsi de suite.
Et tu n'es pas le seul, encore une fois.
C'est un premier comportement, presque primitif, des hommes, mariés ou non, et qui peut être très (trop) souvent, observé, deviné, etc.
Mais… comme toujours en fait, car je croyais à l'espoir et aux ondes positives, mais aussi au changement positif, j'espérais aussi très fort que tu n’en viendrais pas, surtout, si "bêtement" oui c'est le terme ici, je le concède, si bêtement, si facilement et si rapidement, en venir à cette question, ou tout ce genre de questions à poser à une femme.
Comme je l'espère toujours de n'importe quel autre homme. Vraiment.
Parce que je sais, qu'il y a aussi des hommes, qui savent, d'emblée, qu'ils n'ont pas à poser cette question, et plus encore, à attendre une réponse : positive ou négative. Et je dirais même, qu'il y a des hommes, qui, surtout, savent et sentent, par eux-mêmes, directement, très rapidement, qu'il y a des filles et des femmes à qui, surtout, ils ne devraient pas tenter de poser la question ou toute autre de ce genre et tout autre question de la sphère privée.
Ou/et surtout traitant de leur « statut », de leurs relations, etc.
Parce qu'elles ne l'apprécieront pas. Elles ne comprendront pas pourquoi…
Bien que je puisse m'y attendre parfois, je ne comprends toujours pas (et c'est le cas presque à chaque fois) : pourquoi, surtout les femmes, doivent faire face à cela dans leur vie ? Je ne sais pas. Et faire face à cela, plus souvent que les hommes semblent pouvoir l’imaginer, ou je ne sais pas.
Et surtout, et surtout en fait, par principe, je n'accepte pas.
Et pourtant, je ne dirais pas que je suis une féministe. Du moins, je veux dire, je ne suis pas une femme participant à des mouvements collectifs et militants, de féminisme par exemple. Et je ne suis pas, non plus, personnellement, contre ou sévère et stricte, à l’égard de tout ce que, plus strictement, des féministes, peuvent être, condamner, et lutter avec ou pour.
Mais… je ne peux m'empêcher de réfléchir au "pourquoi" de ce genre de questions, surtout plus facilement posées aux femmes. … Pourquoi ?
Et peut-être, encore plus pour une femme, dont un homme ou un groupe d'hommes, peut/peuvent penser à son égard, en des considérations, que, comme s’ils n’étaient et ne pouvaient se comporter, que comme des "prédateurs" masculins : elle est intéressante, attirante, peut-être excitante, etc.
Et puis, dès lors, ils ne semblent pouvoir laisser parler pour eux et leurs comportements, et leurs interrogations, que cela, et ne pensent qu’à eux et leurs fantasmes, et ne prennent pas en considération, que rien dans tout cela, en fait, n’exige qu'une femme, même une fille plus jeune (parce que cela commence malheureusement tôt) leur réponde à ce genre de questions traitant de certains pans et points très particuliers et ciblés et fantasmés, encore une fois, de sa vie personnelle, privée.
Surtout, si tu ou vous, supposez déjà, observez, remarquez, qu'elle peut partager diverses choses, dont certaines choses et parties de sa vie personnelle, et parfois presque quotidienne, mais en même temps, qu’elle ne parle pas ou ne partage pas tant que cela, non plus, ni explicitement sur quelques autres points possibles, ou/et quelques autres personnes personnelles possibles, faisant partie de sa vie, ses attaches, ses sentiments ou non, etc.
Aussi et parce que, si l'on réfléchit de plus près à cette question, ou à quelques autres de ce genre et de la sphère privée, surtout posée(s) comme cela, et surtout à une femme, comme trop et si facilement : qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'est-ce qu'une femme doit comprendre de cette question posée ? Comment se sent-elle ? Comment doit-elle se sentir ? Peut-elle (encore) se considérer ou non ? Qu'a-t-elle encore à répondre ou à être demandée alors encore ensuite ?
1/ Qu’est-ce que cela signifie, si, je ou elle, répond : OUI !
Que : je suis mariée, ou oui « j'ai quelqu'un » de ce genre, dans ma vie.
Alors : quelles seront les prochaines question(s) ou affirmations ou suggestions, comme j'en ai déjà reçues, pour ma part, plus d'une fois : "L'homme chanceux", "L'homme chanceux, le sait-il ?", "Vous faites quoi ensemble ? Comment ? Pourquoi lui ?", "C'est pas vrai : tu n'es pas mariée, tu n'as personne, sinon je, ou, on le verrait ?", "Qu'est-ce qu'il fait dans la vie ?", "La relation entre vous deux est étrange" , "La relation entre vous deux n'est pas vraiment une relation ?", etc. etc. etc. Et encore un "chanceux".
Certains qui aussi suggèrent et disent, et attendent que je réponde quelque chose en supposant qu'ils apprécieraient, la place possible, de cet homme, possible, ou pas, dans ma vie. Eh bien, comment est-ce possible ?
C'est précisément ne pas me connaître !
Et parfois, plus d'une fois, j'ai tellement honte pour les hommes. Vraiment honte pour eux. Et marié ou non de leur côté. Je pense encore plus qu'ils ne me connaissent pas, et n'ont visiblement aucune idée de ce que je pense, considère, ressens, rejette, etc. Et pourtant, j'essaie d'être la première et en premier lieu : indulgente, compréhensive de "l'esprit masculin", etc. Mais parfois, et de plus en plus, récemment par exemple, car il y a vraiment des périodes, où je suis trop fatiguée mentalement d'être comme l'enseignante ou la mère, et … d'essayer de faire changer définitivement ces comportements.
Je ne peux pas parler pour toutes les femmes. Mais je sais que beaucoup, comme moi, ne poseront pas ce genre de questions à un homme, particulièrement directement, aussi rapidement, ou même n’utiliseront pas ce qui ressemble à des emojis mignons et "banals" et "innocents". Ils ne le sont pas ! Et eux (les hommes qui les utilisent) sont les premiers à le savoir et à le considérer, comme n'étant pas « banal » ou « innocent » de leur part. Mais que répondre ? Surtout un peu encore "poliment". Comment ne pas répondre « franchement » que vous avez juste un peu plus honte… d'eux. Pas de moi. De moi, je suis peut-être, juste un peu en colère, de continuer à parler, à essayer de comprendre, à tolérer, parfois trop longtemps, avec ou à propos de quelqu'un ou d'un groupe.
De mon côté, et en général, je ne demande pas si un homme est marié, en couple, etc. Surtout sur IG, comme ce n'est pas une appli de type appli de rencontre, bien qu’il soit vrai aussi, qu'on peut vraiment faire et développer diverses rencontres et relations grâce à cette appli IG, dont des amitiés et éventuellement aussi de l’amour, ou une ou des sorte(s) d'amour et histoires d’amour, au-delà de l’amitié, l’affection. Mais si c'est le cas, c'est toujours, indirectement, d’abord. Par exemple, grâce au fait, en premier lieu, de partager des photographies, de réagir aux publications et stories respectives, où l'un ou l'autre, ou les deux, partagent publiquement, d'abord, des opinions, etc., etc.
Aussi, si je réponds oui à cette question : qu'est-ce que cela veut dire d'autre alors ? Que : « Oh ok, dommage, la fille/la femme est déjà prise dans sa vie. Pas assez intéressant(e) alors. Inutile de discuter trop/plus longtemps avec elle, ni même, plus de commenter son travail et ses créations et autres publications postées ici. Pas besoin, pas d'intérêt. etc, etc. Plus d'une fois, j'ai observé cela à propos de certains hommes followers temporaires, et puis ils partent, ou je les fais partir.
Et pourtant, j'aimerais et j'attends d'être, surtout ici, sur IG, pleinement considérée pour toute ma personne partagée ici, personne et femme, mais aussi en tant qu'artiste, ou du moins, en tant qu'âme créative. Par exemple, mes images plus sensuelles et féminines, mes reels et autres publications font partie de ma personne, puisque je m'auto-photographie (une autre histoire), mais aussi, ensuite, il y a des parties de mon chemin créatif et de ma signature. Pour cela, je suis presque comme un homme, comme beaucoup d'hommes : j'aime certains standards de féminité et de sensualité. Ceux qui sont élégants, intemporels, un peu rétro, etc. Le côté « femme fatale » etc. mais pas que. J'aime ça et ces éléments, comme autant d'expressions possibles du « soft power » des femmes, et aussi, encore plus comme diverses manifestations possibles de l'autonomisation/ de l’“empowerement” de la femme. Et une femme prête à y croire, qui y croit aussi, veut en parler, l'exprimer, etc.
Participer aussi à “ éduquer ” avec tout cela, etc.
Par ailleurs, en 2017, j'ai été agressée par 3 hommes. Je ne vais pas, dans l’immédiat et ici, prendre le temps, comme je l'ai déjà fait plusieurs fois auparavant (principalement dans certaines discussions DM), de décrire en détail l'histoire, etc. Mais je rappellerai ici, que cet événement, de ma vie, qui rejoint d'autres événements et éléments de cette période d'années de ma jeune vie, ainsi que mon chemin, en tant qu'individu, et en particulier en tant que femme : ont renforcé certaines de mes pensées intérieures, souhaits, opinions, aspirations, etc. Et j'ai aussi senti que j'avais besoin d'un espace pour moi, une vitrine d'abord puis un espace et un patchwork de moi, où partager publiquement mais de manière contrôlée, de moi et par moi-même.
Je voulais et je veux toujours, en couple ou non, être libre, surtout en tant que femme, et surtout en tant que femme créative. Je veux être appréciée et encore plus considérée pour tout ce que je suis, et si quelqu'un, ou un groupe de personnes, m'apprécie ou ne m'apprécie pas assez pour tout ce que je suis, tout ce que je partage, ce que je réponds ou non, satisfait ou pas de leurs éventuels souhaits, désirs, attentes, etc., ils n'ont qu'à partir, se désabonner, etc. Et parfois, de mon côté, je bloque ou je retire des personnes de mes followers, comme surtout récemment, par centaines.
Il n’est pas facile d'être moi.
Mais je suis heureuse d'être moi.
Je ne suis pas la plus chanceuse, ni la fille, ni la femme la plus heureuse de cette planète et de la Terre, mais je suis d'abord heureuse et reconnaissante de m'avoir moi-même, cependant. Je sais que j'ai un passé, avec beaucoup d’ « d’épreuves et de tourments » dans mon passé, j'ai aussi mon présent, également composé de ses « épreuves et tourments » d'ailleurs, mais pas que, et j'ai aussi, des aspirations diverses, notamment en tant que femme, mais d'abord en tant qu'humaine.
J'ai aussi beaucoup de valeurs et de principes.
J'ai aussi, c'est sûr, beaucoup de singularités.
Je suis qui et ce que je suis.
Si je suis aimée, et cela, vraiment, et avec respect, et avec bienveillance aussi, bien sûr, que je suis heureuse, ou encore plus heureuse et reconnaissante, mais je sais aussi, plus j'ai progressé, dont avec quelques peines marquantes, déceptions et trahisons, sur mon parcours, que, de quelque manière que cela soit, et comme pour tout le monde, homme ou femme : je ne dois jamais m'oublier et être toujours là pour moi.
Et je pense et je crois à cela : qu'un homme, par exemple, qui vous aime ou veut vous aimer, parce qu'il pense effectivement de vous, de toi, que tu es, plus qu'intéressante, fascinante, attirante et féminine, mais pas comme un objet ou une matière consistante, ou pire, une propriété, une possession. Mais plutôt et surtout : attirante, belle et féminine, et juste très attachante, grâce à la beauté et aux charmes de votre et ton tout, en tant qu'être, en tant qu'âme. De mon côté, j'y crois, je veux y croire et j'y tiens.
Si quelqu'un n'est pas capable ou plus capable, de me considérer, de m'apprécier, de m’aimer, peut-être de prendre soin de moi, ou participer à, et de participer peut-être aussi à me protéger comme cela, alors, moi, je suis, j'étais, et je suis toujours là, pour moi, parce que j'ai la gratitude de la vie, et la possibilité de pouvoir être quelqu'un, une fille et une femme, qui a décidé d'être là pour elle, une fille et une femme qui a décidé d'avoir des valeurs et des principes, au-delà de tout cela.
2/ Qu’est-ce que cela signifie si je réponds : NON ?
Non, je ne suis pas mariée. Alors la personne ou, tu peux considérer, que même si elle a quelqu'un, que ce n'est pas tant que cela ou assez "sérieux" ("pas mariée", "pas fiancée"), ou... mieux, que cela signifie qu'elle est alors "célibataire", et célibataire signifie "personne", "libre", "disponible", etc., etc., etc.
Penser et supposer comme cela n'est pas plus normal de cet autre côté.
Je suis fatiguée des hommes (aussi de certaines femmes d'ailleurs, mais la plupart, en dehors d’IG par exemple). Je parle là en général, car j'ai aussi personnellement mes attaches. Et ce n'est pas nouveau dans l'histoire de ma vie. Bien que récemment, et surtout, ici sur IG, je me sens particulièrement fatiguée mentalement de ce que j'observe (les différences de réactions et d'engagements rencontrés et produits, entre mes différents types de publications et stories. Pour moi, cela fait vraiment partie , du "c'est vraiment "bête"". Parfois et de plus en plus, ma tolérance et mes efforts de pédagogie étant fatigués, je considère aussi ces comportements comme "dégoûtants", “ désolants”, “affligeants”, pour moi, à mon égard, et non respectueux de moi-même). C'est pourquoi aussi, ces derniers temps, j'ai été, tout à la fois, moins active sur IG et en même temps, plus, et plus vite, restrictive.
J'ai même décidé, de reporter, une fois de plus, la publication de mon projet de site web pour la SIGNATURE OF PINA, qui contient, d’ailleurs notamment, une rubrique intitulée « Discussions autour du fait d’être une femme, notamment avec les hommes », car, et d’autant plus, récemment en particulier, j’ai été déçue et moins patiente quant à certaines constatations générales, que je fais et faisais, en fait, depuis longtemps. Plus récemment, quand lorsque j’ai posté et lorsque je postais, sur l'Ukraine, après mon retour et après avoir été malade. Certains ont été déçus, semble-t-il, que je ne poste pas plus sur moi, mes photos, et pas par exemple, mes nombreuses et diverses photos urbaines, mais plutôt davantage de mes autoportraits par ailleurs, et notamment les plus sensuels. Comme si, autrement, c'est moins amusant, moins intéressant, d'interagir, etc. Parfois, je ne peux pas supporter cela parce que c'est un non-sens pour moi, et ce n’est pas non plus aligné avec tout ce que je veux partager et exprimer.
Je suis un tout.
Je suis Pina.”
Voilà, ce que j’ai répondu, en retour.