HOMMAGE & PORTRAIT | La Patrouille de France, la PAF : une Patrouille, la Grande Dame.

Premiers jours de ce mois d'octobre 2022...

Premiers jours d'un autre mois d'octobre pour eux.

Une pensée émue pour toute cette Patrouille, la Patrouille de France, les « Top Gun » français pour certains, ou bien encore, la plus majestueusement et affectueusement appelée, depuis déjà 70 ans… « La Grande Dame ».

Premiers jours de ce mois d'octobre 2022 et qui touche à sa fin, avec une nouvelle saison estivale mémorable.

Pour avoir suivi une partie de cette saison estivale, de manière assez inattendue à vrai dire, ce ajouté au fait d’être déjà d’un naturel émotif, je me sens encore plus particulièrement émue désormais. Moi aussi. 

Et pourtant, je suis aussi sûre et humble de ressentir et comprendre, que, cependant, je ne peux oser imaginer la charge émotionnelle que cette fin de saison peut rassembler et contenir, plus encore, et chaque fois qu’arrive ce temps de l’année, de l’aventure, pour toute cette Patrouille, pour tous ces hommes et pour toutes ces femmes, concernés, impliqués.

Faire partie de la Patrouille de France n'est souvent qu'une parenthèse, un chapitre de leur carrière, un chapitre pas comme les autres, que cela soit avant ou après, celui-ci.

Plus encore, elle, la Patrouille de France, en avoir fait partie, d’une manière ou d’une autre, est, et sera, à jamais, hier, comme aujourd'hui, comme demain, une ou la : « Adventure of a Lifetime », “l’aventure d’une vie”. 

Souvent aussi, pour beaucoup d'entre eux, depuis longtemps déjà, très longtemps, souvent depuis leur enfance : intégrer et faire partie de la Patrouille de France, était et reste, un rêve. 

J'ai eu la chance de rencontrer l'un d'entre eux, en particulier, pour qui c'était, et pour qui c'est encore un rêve.

Et tout comme pour déjà : hier, aujourd'hui, demain, cela restera, aussi à jamais, dans son cœur, et dans et ses souvenirs une “Adventure of a Lifetime”, une aventure d’une vie, qu’il voulait vivre, qu’il devait vivre, et que je suis si heureuse et toujours aussi touchée de savoir, et d'avoir vu, que c'est un rêve d'enfant, qui a pu se réaliser des années plus tard.

Je suis aussi très reconnaissante pour cette rencontre inattendue, une rencontre « entre ciel et terre », comme j'aime à l'appeler.

Aussi, une rencontre diversement drôle et épique.

Mais surtout, quoi qu'il arrive et puisse advenir ensuite : une grande rencontre humaine.

C'est ce en quoi je la valorise et ce dont je veux me souvenir aussi.

Pour cela, je peux à jamais, remercier et me souvenir aussi de ce 14 juillet 2022, à jamais, lui aussi, particulier et mémorable.

L'unité ouvre traditionnellement le défilé militaire du 14 juillet à Paris, survolant majestueusement la capitale.

Avec le souvenir encore particulièrement déçu de ne pas avoir pu être là et de les voir, exactement le même jour de l'année, mais l'année précédente, pour cette année 2022, j'étais particulièrement déterminée à être libre, pour ce jour-là, et être prête à les voir, à les photographier, à les filmer, à les contempler, à vivre et à saluer l'instant, en étant là et en étant debout, sur l’une des plus grandes avenues de Paris.

Je suis venue, j’ai vu. Veni, vidi.
Pour cela, donc, vraiment, je pourrais à jamais remercier et me souvenir donc aussi, de ce 14 juillet 2022 à jamais particulier et mémorable, et pour toutes les sortes de croisements, de “cross-overs” qui se sont ensuite produits, et qui m'ont alors fait commencer à suivre encore plus, de loin, la plupart du temps, de beaucoup plus près à d'autres moments, toutes les semaines et tous les mois qui ont ensuite continué à faire toute cette saison estivale 2021-2022.

Une saison 2021-2022 qui a fini par se terminer, en ces premiers jours d'octobre.

Après 38 démonstrations, 26 sites survolés et 22 passages, mais, et, en réalité, tellement, tellement plus encore. 

Dans quelques jours, une nouvelle saison va commencer.

Pour reprendre les propos du Commandant de la Base Aérienne et du Directeur Général de l'Ecole de l'Air et de l'Espace, le 5 octobre dernier :

« Cet après-midi donc, lorsque les fumigènes auront disparu du ciel, lorsque le bruit des réacteurs se sera tu, viendra le moment de l’au-revoir pour les partants. Au-delà de la fraternité d’armes et de la complicité entre les membres d’une équipe sans pareil, ce seront tous les souvenirs d’une saison unique qu’ils emporteront avec eux. »

Dans le même temps, en attendant, faire défiler et re-défiler toutes ces images et d'autres, associer ces images, les partager (via mes réseaux sociaux, via mon site internet, etc.), y apporter ma touche, artistique et humaine, … Sans aucun doute : être et rester comme imprégnée de toutes ces autres images, sensations, souvenirs, moments, rencontres, échanges, correspondances, soutien, réciproque, respectif, fort, beau, mémorable.

Être encore imprégnée de tout cela.

Être encore époustouflée, le souffle coupé, à coup sûr, pour sûr, d'avoir été initiée, plus que je n'aurais pu l’imaginer ou l’espérer, durant cet été, durant cette saison certes particulière, depuis longtemps et depuis tant d'autres saisons déjà pour d'autres, dans des temps et des saisons encore à venir pour d'autres, encore : à cet univers, à cette patrouille, au travail, au talent, au dévouement, et aux apports de chacun d'entre eux, jusqu'à leur personnalité la plus profonde et respective, leur(s) histoire(s), leur chaleur humaine, leur sensibilité humaine, l'humour aussi, mais aussi, la rigueur et leur rigueur, la discipline et le professionnalisme qu'on leur demande, et qu'ils tiennent à assurer, par beau temps comme par mauvais temps, probablement et souvent, pourtant, déjà épuisés par tant de rencontres, d’entraînements, de transits, de déplacements, de démonstrations aériennes, et toujours aussi, une et des vies personnelles à côté. Tout comme nous.

En somme, plus encore : vouloir saluer l'humanité de ces hommes et de ces femmes, dont, de cette Patrouille et plus : ils la font et ils la partagent.

Ils l'expliquent aussi, autant qu'ils le peuvent, autant qu'ils sont aussi interrogés à son sujet.

Par exemple, à propos des avions, en termes de modèles utilisés par La Grande Dame, depuis déjà 1981, ce sont, des dits : « alphajets ».

©Armée de l’Air et de l’Espace/EQPAA

Le code radio de la patrouille est : Athos.

Les Trois Mousquetaires ont une devise : « Un pour tous, Tous pour un »

Dans la littérature française, "Athos" est l'un des personnages fictifs du roman Les Trois Mousquetaires (1844), écrit par l'un des écrivains français les plus célèbres : Alexandre Dumas. Athos est l'un de ces dits, mousquetaires. Très romancé, mais inspiré d'un vrai et historique mousquetaire : Armand d'Athos (1615-1644).

Dans le roman des Trois Mousquetaires, Athos et les deux autres mousquetaires, Porthos et Aramis, sont des amis du protagoniste du roman, d'Artagnan. Les Trois Mousquetaires ont une devise : « Un pour tous, Tous pour un ». Ils forment une équipe.

Les pilotes et les mécaniciens de la Patrouille de France sont appelés, en termes d'indicatifs, Athos et MecAthos, précisément d'après le personnage d'Athos.

Pour référencer et signifier combien ils sont aussi une équipe.

La Patrouille de France rend également hommage à une autre référence très importante, belle et célèbre, tant de la littérature française que de l'histoire de France : Antoine de Saint Exupéry et son célèbre Petit Prince. 

La Patrouille de France honore ainsi la mémoire et les valeurs humanistes et universelles d'Antoine de Saint Exupéry, écrivain de renommée mondiale, mais aussi pionnier de l'aviation et, combattant mort pour la France le 31 juillet 1944 lors d'une mission de haute reconnaissance aérienne au-dessus de la France occupée, à cette époque.

Aussi, la Patrouille de France fêtera ses 70 ans en mai 2023. Grande Grande Dame.

Entre autres qualificatifs : majestueuse et extrêmement artistique Patrouille et Grande Dame.

Car oui, c'est aussi tout un art de faire voler un avion, et peut-être, plus encore, de faire voler des avions ensemble, et plus encore, encore : de les faire porter et diffuser, surtout des couleurs, mais tellement et tellement plus en réalité.

L'art de faire voler un et des avions.

L'art de faire aussi avec eux : de l'ART, aussi.

Patrouille si belle et si artistique.

Les grands esprits se rencontrent.

Nous devions nous rencontrer.

Nos chemins devaient se rencontrer, plus longtemps, que juste le temps de l'un de ces autres survols annuels de la capitale française pour le 14 juillet.

Reparlons d’ART.

Avec la Grande Dame, c'est tout un art pluriel et particulier.

Pensez-y, considérez-le : piloter un avion et des avions oui, et merci et bravo à tous ces pilotes.

Mais, tous ces avions ne peuvent pas et ne pourraient pas voler, s'il n'y avait pas aussi, toujours aussi, toujours présente et déterminante : toute une équipe aussi, de mécaniciens. Des mécaniciens avioniques. Merci et bravo à tous ces mécanos.

Car oui, tous les jours, toutes les semaines, pour chaque vol, pour chaque démonstration aussi, avant, après : l'art c'est aussi de pouvoir s'occuper et s’assurer, à la fois de la sécurité des pilotes mais, et aussi, pour cela, des avions.

Les réparer, les entretenir, les comprendre, être compris par eux, les porter, les hisser, être portés par eux, recevoir d'eux des ailes, leur donner encore plus d'ailes.

Des chiffres, des symboles, des messages, universels, particuliers, personnels, des émotions pour chacun et chacune aussi.

Tout cela.

Oui, c’est tout cela. 

Des ailes à sublimer et à partager, pour ceux qui restent au sol, des plus petits aux plus grands, des plus initiés déjà, à ceux qui ne font encore que découvrir ou contempler autrement, cette patrouille.

Nos regards n'en sont que plus riches, universels, mais aussi, pour chacun, toujours : uniques, singuliers.

Dans tout cela, à travers tout cela, il y a certainement et ainsi de suite : du partage, de l’art, de l’humanité, de la technique, de la prouesse, des prouesses, des hommes, des femmes, des histoires de vie, et de rencontres, entre ciel et terre, entre terre et ciel, entre initiés et non-initiés, de la cohésion, de la portée, de la beauté, et un ancrage intemporel et mémorable, qui est, qui sont, en somme, tous ensemble, juste, toujours plus que beaux, plus que forts, à saluer.

Pour l'heure, et en cette émouvante saison 2022 qui touche à sa fin...

Avec émotion aussi, avec gratitude aussi, ...

MERCI, BRAVO, et encore COURAGE à toute cette Patrouille, à cette Grande Dame, à ces hommes, à ces femmes, à ces familles !

Quelle saison, quels hommes, quelles femmes, quelle Grande Dame, quel beau et inlassable partage entre ciel et terre, entre terre et ciel.

Pina

PS : Mon propre indicatif ? Allons, voyons !?

Pina… Pina Maverick.

What else !? Quoi d'autre !?

Un indicatif propre et personnel, formellement validé, par l'un des membres de la Patrouille. La Grande Classe !

Mais comme j'aime le dire et plaisanter avec cela, je suis une Maverick, qui ne vole pas vraiment, et qui reste plutôt au sol, à contempler, à soutenir, à photographier, à filmer.

Pina, celle-là !  Cette autre… Grande Dame, révolutionnant, encore et toujours, certains des personnages les plus iconiques et célèbres de notre, fou, mais aussi, beau monde, surtout si nous voulons participer à son amélioration …

Vous savez, tout comme Michael Jackson avait l'habitude de dire :

« Un meilleur endroit pour toi et pour moi », “ A better place for you and for me”,  ou bien encore « Heal The World », “ Guérissez le monde.”

Pina

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